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DEUXIEME
GUERRE MONDIALE
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UN GROUPE DE CHASSE
AU COMBAT Préface du Général
ROQUES, commandant des Forces Aériennes de la 2° Armée
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A l'arrivée des avions de France au Maroc le 21 juin 1940 voilà ce qu'écrit l'auteur : Immense comme celui de
la mer , un grondement descendait du ciel vers nous.. Ici, à regarder
cette migration d'oiseaux d'acier, flèches hurlantes des Dewoitine
et des Curtiss, précédant la masse bourdonnante des Glenn
Martin, des Douglas et des Amiot, l'émotion qui me serrait la gorge
était d'une tout autre sorte. La veille, ils avaient quitté
notre pays meurtri au plus profond de sa chair. « Ceux qui en revenaient
... » A propos du groupe de chasse 1/5 : Car chacune des deux escadrilles
qui composaient le groupe avait son caractère, ses méthodes
de combat propres qui n'étaient en somme que le reflet de la personnalité
de chacun de ses chefs . ( Pages 54 à 55 ) : description du terrain de Suippes. Bombardiers allemands au-dessus du terrain. Le 10 mai 1940 : ...le terrain est entouré de bois de sapins plantés au milieu de plaines que sillonnent de grandes routes droites et claires... De la ferme de Navarin à la Main de Massiges, en passant par Perthes-les-Hurlus, de faux trous d'obus ont été peints sur le sol ...De toutes parts, maintenant, les explosions se succèdent en chapelets de feu... (Page 61) :
L'accrochage a eu lieu au-dessus du terrain. Le premier Dornier est abattu
par les canons de 25 de la Compagnie de l'Air ...La mêlée
est générale . Dornier, Curtiss et Messerschmidt s'enchevêtrent
dans une sarabande d'enfer au rythme des rafales de mitrailleuses. Le
ciel n'est qu'un vaste incendie, rouge du brasier de Suippes, où
les éclatements de la D.C.A. du terrain piquent leurs grappes de
nuages blancs. Chaque avion qui tombe allume une nouvelle torche d'où
s'échappent des boules noires qui se déploient en parachutes.
Le 12 mai ( pages 78 , 79 et 82) :
A 10h.25, contact à
quinze cents mètres d'altitude avec deux pelotons de vingt Junker
87, dont chacun navigue en colonne de patrouilles. Les quarante appareils
ennemis sont en train de bombarder en piqué nos lignes. Les cinq
Curtiss foncent à l'attaque en se répartissant les cibles.
En dix minutes, les deux pelotons ont éclaté en poussière
et fuient, complètement disloqués vers l'Allemagne. 13 et 14 mai (pages 87, 88) : ... Alors Accart distribue
ses ordres par radio à Marin et à Boitelet. Et à
11h 05, altitude 5.500, les huit Curtiss foncent. Bagarre confuse, terriblement
inégale. Dans les premières minutes un Curtiss s'abat en
flammes. Une boule noire est éjectée de l'appareil sous
les yeux de Marin qui voit tout à coup un parachute s'ouvrir à
sa hauteur. 10 juin 1940 (page 153) : A 17h45, engagement avec
cinquante Heinkel protégés par autant de Messerschmidt 110.
11 juin 1940 (page 155) :
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