Dans les années 30, il était très difficile d'avoir des perches en bons bambous suffisament souples et solides à la fois. Dans une belle villa huppée de Saint Jean Cap Ferrat, Penzini avait repéré des bambous qui étaient parfaits pour devenir de belles perches. Comme il fallait se débrouiller pour ne pas engager de frais, ils décidérent, avec son ami du NUC André Dubost d'aller, de nuit, escalader le mur de la propiété de la villa, pour couper, sans faire de bruit ni se faire remarquer, quelques beaux spécimens de bambous. Le rendez-vous fut pris, un soir de lune pas trop claire, et les voilà partis. Tout se passa bien et les bambous tant convoités furent ramenés à Nice, dépassant largement de la camionnette de Dubost, et furent mis à sécher, bien à plat dans le jardin de la villa Colomba à Nice où habitait Penzini avec ses parents et sa soeur Félia. Dominique avait enfin ses fameuses "gaules", d'une élasticité toute relative, d'un poids conséquent, et qui ne demandaient qu'à se briser lors des sauts. Il fallait vraiment vouloir faire du sport, à cette époque..." ( Anecdote Dubost)